Il y a ce qui s’écrit partout. Et ce qui ne s’écrit jamais.
Pour la Journée de la visibilité bisexuelle, nous avons choisi de changer de focale. Sortir des cases, des récits attendus, des témoignages formatés. Et ouvrir un espace à celles et ceux qu’on écoute trop peu, trop vite, ou à côté.
Nous avons reçu des textes. Des vrais. Pas des confessions, mais des fragments. Pas des explications, mais des vécus. Pas un “coming out”, mais un contre-champ. Ils parlent de désir, de silence, d’attente, de colère douce. De trop. De pas assez. De ce qu’on tait souvent, même à soi.
Et aujourd’hui, nous les publions. Pour faire place. Pas pour représenter, mais pour faire résonner.
Bi-ographie(s) commence ici.
Merci aux personnes qui ont écrit. Et à celles qui liront sans détour.
Derrière la ferveur des stades et la passion du sport, les discriminations persistent. La Fédération Prisme publie un dossier complet sur l'inclusion des personnes LGBTQIA+ dans le sport en Belgique, et formule des recommandations concrètes pour changer la donne.
Une nouvelle fois, la Maison Arc-en-Ciel de Verviers a été la cible d’un acte de haine. Le drapeau arc-en-ciel a été arraché de sa façade, abîmé, jeté au sol. Plus que l’identité matérielle de la communauté, il représente les luttes, la visibilité et la dignité des personnes LGBTQIA+.
Depuis 2005, la date du 17 mai marque la Journée internationale de lutte contre l’homophobie, la transphobie, la biphobie et l’interphobie (IDAHOT). Cette journée rappelle un fait simple : les personnes LGBTQIA+ ont droit à la dignité, à la sécurité, à la reconnaissance. Ces droits, pourtant garantis sur le papier depuis plusieurs années par une Belgique pionnière, peinent encore souvent, malheureusement, à être traduits en actes.
Chaque année, la Fédération Prisme invite les communes wallonnes à hisser le drapeau arc-en-ciel inclusif sur les bâtiments communaux durant le mois des fiertés. Ce geste qui pourrait paraître symbolique, n’a, en réalité, rien d’anodin : il incarne une prise de position publique contre les LGBTQIA+phobies et un soutien visible envers toute la communauté.
Une décision importante vient d’être rendue par le tribunal de première instance de Bruxelles, et celle-ci marque une étape majeure pour les droits des personnes trans dans le sport. En effet, une cycliste transgenre belge a obtenu gain de cause contre, l’UCI, l’Union Cycliste Internationale, qui l’avait exclue des compétitions féminines, lui retirant sa licence. En cause ? La nouvelle réglementation sur l’âge de la transition. En 2023, l’UCI avait renforcé ses règles : pour participer aux compétitions féminines, une femme trans devait avoir entamé sa transition avant 12 ans.